Dans un coin reculé du monde, il existait un endroit des plus particuliers connu sous le nom de Petit Royaume. Ses habitants, tous des gens d’une taille incroyablement petite, vivaient en harmonie blissful parmi les gigantesques arbres—un havre idéal pour eux. Les matins étaient sereins, avec de doux rayons de soleil illuminant leurs maisons, et une orchestra de chanteurs d’oiseaux les divertissant avec de délicieuses mélodies.
Cependant, il y avait un parmi eux dont le cœur était lourd—un petit garçon nommé Tommy. Comparé à ses camarades, Tommy était légèrement plus grand. Non seulement il dépassait les autres villageois en taille, mais il avait aussi une capacité extraordinaire à répéter les leçons les plus longues à la Petite École, un exploit inégalé par aucun autre résident. Par conséquent, tout le royaume l’appelait affectueusement “Tommy le Petit”, un titre qui murmurait des moqueries aux oreilles du jeune sensible.
Un matin fatidique, alors que les villageois déambulaient dans leur pittoresque royaume, Tommy entendit deux grands visiteurs admirer les petits. “Quel endroit délicieux pour vivre !” s’exclama l’un. “Mais les gens ici sont affreusement petits,” répondit l’autre. “Si je devais m’attarder, j’aurais peur de les casser.”
Les villageois hochèrent la tête en signe d’accord et soupirèrent, réfléchissant à la vérité de ces remarques. Oui, Tommy était plus grand que les autres, mais cette observation incisive lui vibrait au cœur. Pendant des jours, le cœur de Tommy souffrait, et des larmes brillaient dans ses yeux, le rendant aveugle aux petites fleurs ensoleillées qui poussaient à côté de son chemin. S’il n’avait pas été un peu plus grand, les visiteurs auraient peut-être proposé un long séjour parmi eux dans ces bois féeriques. Ainsi pleura Tommy le Petit.
Mais un jour, quelque chose d’étrange se produisit. Tommy, assis sur le pas de sa porte, aperçut une immense cage se déplaçant avec une vitesse extraordinaire dans les airs. En s’approchant, il perçut de larges ailes attachées à la délicate structure. C’était en effet une belle cage, et dès qu’elle fut posée au sol, le couvercle fut soulevé, et une magnifique oiseau brun s’envola. Tommy rassembla son courage et demanda au porteur de la cage : “Dites-moi, quelle est cette créature magnifique ?”
“Oh, ho ! C’est un oiseau attrapeur, et c’est mon oiseau,” répondit l’homme. “Il attrape bientôt trois douzaines de ses petits compagnons à plumes. Puis ils sont vendus très, très loin d’ici. D’ailleurs, n’y a-t-il pas de grands gens dans votre royaume ?”
Tommy pensa que c’était une nouvelle incroyable et s’écria, avec une voix qui fit même sursauter l’oiseau, “Non ! viens avec moi au petit royaume.”
L’attrapeur d’oiseaux, cet homme espiègle qu’il était, accepta de suivre Tommy à un rendez-vous. Ils arrivèrent bientôt en présence de tous les grands messieurs, que Tommy avait directement convoqués pour rencontrer l’attrapeur d’oiseaux. Entre-temps, il leur avait demandé de faire appel à leurs plus grandes personnes, et en temps voulu, il avait rassemblé toute une impressionnante cavalcade. Que c’était étrange ! Que c’était déroutant ! Qui aurait pu deviner qu’un oiseau miniature cultivé comme Tommy ?
Bientôt, l’équilibre des classes prit fin. Les voisins savaient maintenant qu’ils avaient des gens plus grands qu’eux, et le sage Tommy vit le grand avantage d’être un petit géant dans le Petit Royaume. Depuis ce jour heureux, personne ne se sentit plus grand que ses voisins. “Des rayons de différence, tout comme des rayons de similitude, tombent dans toutes les directions,” dit Tommy. “Tout comme nous pensions Ray Comme le soleil au-dessus et autour de lui.”
Cependant, en partant à la recherche de sa mince jeune dame dans le pays des gens plus minces, il perdit délibérément tous ses nouveaux voisins, qui le suivaient dans une multitude sans fin. Tommy le Petit rencontra celle qu’il cherchait, puis s’installa bientôt en compagnie des anciens, qui prospéraient désormais dans son jardin. Ah, voilà le secret de la paix de Tommy ; il avait apporté un nouveau royaume dans sa poche.