Un jour, dans la tanière du roi Léon le Lion, alors que le vent passait à travers les arbres, Léon appela son amante et tous ses cousins dépendants qui ne savaient pas comment prendre soin d’eux-mêmes, et dit :
“Écoutez-moi, mes enfants. Je n’aime pas la façon dont le vent chante, ni encore la manière dont les vieux arbres frémissent. On dirait qu’il va pleuvoir. Vous voyez ces feuilles, tremblant au sommet du monde. Elles n’ont plus longtemps à pendre là. Une par une, elles vont tomber. Dites-moi à chaque fois qu’une tombe. Elles parleront du temps qui passe ; et dites à votre père, le roi Léon, surtout, quand il ne restera qu’une seule feuille sur sa branche, car je veux dire au revoir à mon glorieux été, et à vous, mes chers enfants. Ce n’est pas seulement qu’il pleut le matin et l’après-midi, et toute la nuit, et qu’on se sent si humide ; mais il n’y a plus de jolis papillons virevoltant, nos amis du sud ensoleillé s’en vont tous, l’herbe se fane, et il n’y a jamais de nouvelles fleurs.”
“Mais que comptent les fleurs et les papillons ?” demanda son fils aîné, le prince Ne-m’oublie-pas ; “il ne reste plus qu’une seule chose d’importance — la cour des dames lions par leurs cousins respectifs.”
“Ah, mes chers enfants,” dit le vieux roi Léon, et il regarda autour de lui d’un air des plus affectueux, “il ne me suffit pas de savoir que vous vous courtisez les uns les autres ; il est nécessaire que je voie et me réjouisse que vous sachiez utiliser vos belles natures pour vous-mêmes de toutes sortes de manières.”
“Ce serait très agréable si nous construisions simplement quelques tanières comme notre prédécesseur le Norish avait inventées, ou si nous devions creuser la grande tanière sous terre, comme le font même maintenant les communs. Nous serions alors sûrs de ne pas être mouillés, bien qu’il n’y ait pas de soleil d’été pendant quatre semaines.”
“Mais, monsieur,” interrompit Mademoiselle Loo, médaillée d’or à maintes reprises, “parlez-nous de ces quelques tanières.”
“Quand vous les aurez vues,” dit le roi Léon, “alors elles indiqueront toutes sortes de manières pleines de variété et d’activité sur comment vos enfants doivent se sentir et penser. Mais maintenant,” soupira-t-il, “maintenant la dernière feuille bouge sur sa branche. Maintenant, pendant deux mois, mes jardiniers de paysage aux doigts froids ne peuvent toucher ne serait-ce qu’un arbuste de rose, et bientôt leur peindre toutes en marron et noir ; je dois maintenant être morose, penché sur chaque petit travail jusqu’à ce qu’un rire d’girlish me taquine à mort.” Juste au moment où il parlait, une feuille s’envola lentement. “Vanité des vanités,” soupira le roi Léon. Quelques minutes plus tard, deux autres feuilles tombèrent. “Réveille-moi,” dit le prince Ne-m’oublie-pas. Personne ne l’éveilla, et le vieux bonhomme continua à dormir et à rêver.
Quand il se réveilla et se leva de son lit épais et touffu, qui atteignait le sol presque jusqu’au plafond, aucune feuille ne flutterait, aucune fleur n’était visible dans l’atmosphère la plus proche. Cela devait être un rêve, pensa le roi Léon.
Un matin de la semaine suivante, il envoya un de ses courtisans à la recherche de nouvelles. C’était le chien Saint-Bernard ; le loup reconnaissant et le renard l’accompagnèrent également.
Quelques jours plus tard, l’une de ses dames revint. Elle annonça que les princes héritiers Rameses avaient entre-temps mangé la dernière fleur au cœur de plusieurs dizaines de palmiers lors de la parade. Ils auraient pu épargner la dernière, mes enfants. Il devrait faire des routes et des tunnels et aménager la jungle et les collines boisées de façon à ce que la vie cesse ici. Je lui dis que je suis content qu’elle ait un abri confortable avec une porte en fer.
“Maintenant je sens,” continua le roi Léon, son menton reposant sur les boucles de ses enfants, “que je ne suis pas loin de ma tombe, et que j’aime mes nuages et mes arbres et mes rivières et toutes les créatures. La pluie de cet automne a été en effet surprenante, comme l’a particulièrement observé le vieux Noist aux cheveux blancs ; nous avons fondé une noble famille.”
“Nous nous couronnerons encore quelques centaines de fois, Papa,” observa anxieusement l’enfant aîné.
“Je suis encore, ou nous sommes encore, de nos jours, un moment extrêmement heureux. Nous avons des zoophytes, un lièvre avec un Antichlekily jaune, des tortues, le plus grand type de poisson-chat, des yeux de fille, quagga, gnou et poulains de zèbre. Veuillez envoyer un doux pudding rouge brûlant, et nous pourrons être heureux jusqu’à ce que la dernière feuille, déchirée par la tempête, tombe. Mais ne pourrions-nous pas encore jouer aux sensations et demander dix scorpions noirs et soixante-six tarentules et deux mille trois cent vingt-six paons en papier ?”
“Oh, cela fera de quatre à cinq cas. Comment allons-nous les recevoir et les manger en toute sécurité ? Il est réconfortant que la dernière feuille n’ait pas encore flutteré.”
“Elle tombe,” dit le petit prince Ne-m’oublie-pas. “Oui, de cet endroit, je ne peux voir que cela ramper au sol.”
“Mais avec mes longues lunettes,” dit le vieux bonhomme, “je ne peux pas voir même de loin si elle saute, rampe ou marche. Notre père, le roi Léon, ira voir. Les femmes et les enfants doivent tous l’accompagner.”
“Oh mon, oh non ! Je ne me sens pas très bien. Priez, est-ce que ça thud toujours après les gens sous mes pieds, ou est-ce que mes chaussures de cour sont toujours trop pointues ?”
“Si je pouvais seulement avoir un seul morceau de pain,” dit le roi Léon, soudain irrité, bien qu’il ait été si prudent de ne toucher à aucune tasse de bécasse noire. “Certaines sœurs, les capes que nous avons rencontrées allant vers le nord à la saison entre le printemps et l’été, venaient ici et nous devrions faire deux types de chowder avec leurs capes noire et jaune.”
Et ainsi, le vieux bonhomme continua à parler de lui-même concernant ses maux et sa nourriture jusqu’à ce que le tronc mort auquel la dernière feuille était encore accrochée soit atteint. Là se tenaient deux sœurs chartreuses au-dessus de la feuille, qui n’était qu’à une petite distance du sol et pourtant si forte, même si elle devait supporter les pluies unies de la ville de Memphis et du pays des Ptolémées.
“Bonnes sœurs,” dit le roi Léon, “redonnez-moi ma feuille.”
“‘Ce n’est pas à nous,” soupirèrent les sœurs.
“C’est bien de votre part de me dire cela,” répondit le noble roi, “mais néanmoins, c’est la dernière de mon arbre, dont je dois regretter l’agréable présence avant que nos rues ne soient à nouveau pleines de jeunes lionnes.”
“Nous n’avons pas d’arbre ici,” dirent les sœurs. Le roi Léon agita sa queue et disparaît dans l’étreinte de centaines de lions aimants.
Deux jours plus tard, de forts hommes emportaient la dernière feuille. “Nous ne devrions nous réjouir de rien,” soupirèrent les sœurs, tisseuses de la chemise de cheveux afin de convoquer des nations et des enfants partout dans la ville et la forêt, nous portons des pantoufles et du satin noir et bleu ; “notre travail se déroule particulièrement bien maintenant.”
Le lendemain, le dernier morceau de la sorte de bécasse bleue et rouge fut dévoré.
“Est-ce un moment agréable pour vous ?” demanda la bécasse noire, d’un regard seulement entraîné par leurs esprits.
“Mort et ayant beaucoup cassé mes oreilles,” répondirent les lions.