Le Chef Négligent

Au cœur d’une ville animée, vivait un chef nommé Benny. Tout le monde l’aimait pour ses délicieuses tartes, gâteaux et pâtisseries. Mais Benny avait un petit défaut—il était un peu trop négligent.

Benny était toujours pressé. Qu’il soit en train de préparer des tartes aux cerises pour le maire ou des tartes aux fraises pour les enfants au parc, Benny courait toujours comme s’il risquait de manquer quelque chose d’important. Son imprudence se propageait de manière contagieuse dans sa cuisine, où les sacs de farine étaient ouverts sur le sol, les croûtes de tartes étaient roulées avec des morceaux de poussière, et des bols de confiture étaient trop proches du bord de la table. Un jour, Benny invita quelques amis à apporter leurs meilleures tartelettes pour une dégustation surprise pour le maire. Quand ils arrivèrent, Benny venait de mettre une tarte à l’air délicieuse dans le four.

Benny se précipita dans le jardin pour cueillir des fraises, courant dans et hors de la cuisine pour couper et trancher. Ses amis regardaient avec incrédulité Benny essayer de battre de la crème fraîche, remuant si rapidement qu’il en envoyait une partie voler à travers la pièce, éclaboussant ses amis.

“Oh mon Dieu, Benny !” dit l’un de ses amis. “Tu dois faire attention ou tu vas avoir un accident.”

“Quoi, vieux ami ?” cria Benny, s’essuyant la crème des yeux. “Je suis trop occupé pour t’écouter en ce moment ! Je dois cueillir des fraises avant qu’elles ne s’abîment !”

Enfin, ses gâteaux et tartes étaient prêts à être mis au four. “J’espère que tu as bien cuit tes gâteaux,” dit-il en riant, “ou le cheval risque de les manger quand le maire les jettera !”

“Quel cheval ?” demandèrent ses amis, impatients.

Benny venait tout juste de sortir du four quatre tartes de couleurs bizarres—verte, bleue, jaune et rouge—et se mit au travail pour les glacer.

“Arrêtez!… Arrêtez !” s’exclamèrent ses amis. “Toutes les couleurs vont couler sur le dessus !”

“Rien de tout cela n’arrivera !” dit Benny avec légèreté. “Ne peut-on pas faire un gâteau marbré sans marbres de nos jours ?”

En quelques instants, les belles tartes, encore chaudes, se tenaient sur la table. Les amis de Benny étaient impatients de les goûter, mais pas tous en même temps !

“Faisons en sorte que le maire coupe le premier morceau,” proposa Benny. “Puis coupe une part pour chacun de nous avant que tout ne se transforme en flaque sur le sol !”

Ses amis jetèrent un coup d’œil à l’horloge—effectivement, le maire arrivait sur le chemin avec sa famille.

Benny se précipita vers la porte, les mains tendues : “S’il vous plaît, je vous en prie, ne parlez pas de leurs souffrances !”

“Que veux-tu dire ?” demanda le maire et sa femme. “Où sont les tartes ?”

“Tout est prêt, tout est prêt !” cria-t-il nerveusement. “Mais s’il vous plaît, sortez pendant que je coupe la première part. Et prière de faire attention à mon chat Domino !”

N’ayant pas une seconde à perdre, il plaça les tartes sur la table dans le jardin—le maire, sa femme et les amis de Benny se tenaient autour, impatients. Benny revint avec un grand couteau, qu’il glissa maladroitement, et donna à Dominique la tête du chef, tandis que la tarte glissait de sa prise, impliquant le manteau ensoleillé du maire dans ses couleurs curieuses, puis roula aux pieds de son cheval qui attendait.

Les enfants étouffèrent leurs rires derrière leurs mains, tandis que le maire lançait un regard noir à Benny, qui riait si fort qu’il ne pouvait pas dire qu’il était désolé. Toutefois, se précipiter sur la tarte pour la dévorer lui permit de murmurer des excuses avant de saigner partout !

“Excusez-moi, Monsieur le Maire,” dit-il aussi humblement qu’il le pouvait ! Ce dont j’ai besoin, c’est de plus de soin dans ce que je fais. “J’ai oublié ma tarte sous la bouche de l’oie.”

“Cet acte appelle à la repentance, mon ami,” répondit le maire avec douceur. “D’autres sont parfois amenés à souffrir à cause de toi.”

“Vous avez raison,” dit Benny, s’essuyant les yeux et regardant le sol. “Ne daignez-vous pas me permettre de vous couper une part de ce qui reste ?”

Le maire était si bon enfant qu’il accepta cela de bon cœur, mais aussi aimable qu’il était, il n’oublia pas de dire à sa femme, en rentrant chez lui, que le musicien n’aimait pas du tout les tartes.

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