La Grande Aventure de Benny

Dans une vallée pittoresque de montagne entourée d’arbres verts luxuriants, remplie du doux parfum des fleurs sauvages en fleurs, un joyeux petit ours nommé Benny vivait heureux avec ses amis. Benny avait la fourrure marron la plus douce et le cœur le plus aimable, mais portait aussi une peur qui parfois le faisait se sentir seul : il avait peur des eaux profondes.

Alors que le soleil brillait plus fort dans le ciel d’été, les amis fixaient leurs yeux sur un buisson de framboises juteuses de l’autre côté d’une grande rivière. Benny comptait sur ses amis Tilly l’écureuil et Gilly la grenouille pour l’aider à traverser la rivière.

“Allons-y !” dit Tilly, ses petites pattes tremblant d’excitation.

“Mais comment allons-nous traverser la rivière ?” demanda Benny, le cœur battant vite. Gilly, qui aimait jouer dans l’eau, sauta et dit : “N’aie pas peur, Benny ! Je vais te porter sur mon dos !”

Cependant, lorsqu’ils atteignirent le bord de la rivière, le courage de Benny commença à s’évaporer. L’eau bleu profond qui éclaboussait contre les rochers bruns semblait effrayante.

“Oh mon Dieu,” s’écria-t-il, “et si je tombais ? Je pourrais être emporté !”

“Mais je suis là, rappelle-toi ?” dit Gilly, “Accroche-toi bien !” Donc, avec Tilly assise devant et Benny derrière, Gilly sauta dans la rivière avec un grand splat. L’eau atteignait presque le ventre de Benny, et il étreignit Tilly fermement.

“Tout va bien,” dit Tilly, “regarde juste de l’autre côté et continue d’accrocher à Gilly !”

Une grande vague passa par-dessus la tête de Gilly alors qu’il nageait vers le côté plus profond. Benny ferma les yeux très fort et pensa à des choses heureuses : une belle framboise juteuse à manger, ou à son lit chaud et confortable.

Avant qu’ils ne s’en rendent compte, ils étaient sur la rive, et Tilly sortit en courant, tirant Benny après elle. Mais Gilly, qui regardait Benny avec ses grands yeux globuleux, continuait à flotter dans l’eau.

“Oh Gilly, je suis tellement désolé,” s’écria Benny, ayant l’air absolument misérable. “J’avais tellement peur que j’ai oublié que tu étais dans l’eau !” Et sans attendre que Tilly l’aide, il se précipita dans la rivière, et nageant vers Gilly, l’attrapa sur son dos et nagea vers la rive où Tilly l’attendait.

“Je ne voulais pas te noyer, Gilly, cher Grenouille,” dit Benny, frottant sa tête contre le côté de Gilly pour le réconforter.

“C’était bien. Tu es un peu lourd, mais tout s’est bien passé,” répondit Gilly.

“Oh regarde,” s’écria Tilly, “le buisson de framboises a un magnifique grappes de fruits ! Et maintenant, tout ce que je veux faire c’est me sécher au soleil !” Et elle courut vers une pierre ensoleillée pendant que Benny et Gilly ramassaient des framboises pour elle.

“Je dis, Gilly, ce n’était pas si terrible que je le pensais,” dit Benny, tout en remplissant sa bouche de fruits.

“Oh, je savais juste que tu pourrais nager correctement,” répondit Gilly.

“Tu le savais ?” dit Benny, l’air très content.

“Oui, sinon je ne t’aurais pas suggéré de monter sur mon dos,” continua-t-il.

“Toi, cher grenouille,” rit Benny, “j’espère que nous resterons toujours les meilleurs amis !”

“Eh bien, cela dépendra, bien sûr, de ton comportement,” dit Gilly sérieusement.

Benny n’accorda aucune attention à la blague, mais regarda Gilly avec bonheur alors qu’il trottinait à ses côtés, tout droit vers la rive de la rivière menant au jardin du soir.

Peu importe combien nous vieillissons, nous ne pouvons jamais oublier que les animaux sont toujours des animaux, et qu’un grand amour est possible entre l’homme et l’homme ainsi qu’entre l’homme et les animaux. Mais espérons que la différence d’âge puisse être compensée par une différence de nature, et donc pour notre vie, nous ne pouvons pas comprendre pourquoi cette grenouille, Gilly, aurait préféré la compagnie de Benny aux chats soi-disant respectables à pattes en velours de Hannah la cuisinière !

Le cœur de Benny chantait de joie. Il avait affronté sa peur, conquis la grande rivière, et avec ses amis, trouvé les doux fruits juteux à partager. Benny sourit pour lui-même ; l’été était en effet une belle et joyeuse saison.

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